Kane tente tant bien que mal de faire un peu moins de bêtises, mais les faux-fuyants les plus dévastateurs semblent être sa spécialité ; l’alcool, la drogue, la violence et le sexe à outrance, pour ne nommer qu’eux. Une étrange et atroce culpabilité semble l’empêcher d’avancer et l’éloigner de ce qui pourrait lui faire du bien, telle Annesse, celle qu’il aime.
Il s’agira d’un thriller psychologique assez cru et osé… âmes sensibles s’abstenir.
Les personnages
- Kane Seigni
- Julianne Seigni, sa tante qui voit la vie d’un oeil profondément romantique
- Finale, celle pour qui les vices n’ont plus de secrets
- Annesse Boisjoli, celle pour qui la mort signifie calme et sérénité
- Neige, androgyne, aussi doux et froid qu’une première neige
- Bastien Lavoie, maître dans l’art de regarder les autres de haut
- Marzen, le garçon plongé dans l’enfer de sa quête de vérité
- Ambre Calyncantha, qui rêve du corps chaud d’un homme contre le sien
- Orlane Ly, la silencieuse
- Romane Laroche, la droiture au milieu du chaos, le pilier
- Prune, pour qui les bonbons et le sexe, c’est pareil
- Appoline Lebeau, ou l’argent à n’importe quel prix
- Paolino Crocus, que tout le monde appelle Paolo ou juste Pao
- La Culpabilité
Avec la mention d’Opolin Mimosa, la super star et idole de toute une génération.
Intentions
- Traiter de l’importance de l’estime de soi d’une manière loin d’être « quétaine », d’une manière crue, vraie, violente, le texte étant baigné par la haine et le dégoût que Kane Seigni se porte ;
- Offrir des photos qui, avec le texte (ainsi que peut-être, la pièce et le film), partageront la détresse et la fougue de toute une génération, la génération du virtuel qui cherche les dernières traces de sincérité ;
- Élaborer des sujets d’habitude tabous d’une manière mâture dépourvue de censure ;
- Décortiquer et combattre les faux-fuyants sans pour autant les condamner ;
- Écrire des scènes à caractère sexuel drôles, touchantes et réalistes, loin des stéréotypes véhiculés à droite et à gauche qui tuent la véritable magie au profit de priorités plus superficielles ;
- Démontrer de manière originale les dangers du perfectionnisme et surtout du manque d’ouverture envers soi-même et autrui (ou envers tout ce qui ne concorde pas avec nos valeurs, nos idéaux et nos croyances) ;
- Approfondir la quête de vérité à travers le flou et les mensonges de la société, ainsi que cette quête de survivre dans un monde si souvent dit « condamné »… ou juste malade d’une destruction lente de plus en plus oppressante ;
- Continuer la réflexion entamée dans le roman de Supermoi sur la pauvreté et la détresse de ces millions de gens abandonnés par la société et les gouvernements ;
- Laisser jaillir cette force de vivre, cette parcelle d’humour apaisant et cette tendre humanité qui surviennent même dans les chaos les plus infâmes et sans pitié.